Skip to main content

Notre écosystème, un acteur du carbone

Naturellement, par le mécanisme de la photosynthèse, notre biosphère capture une partie  des 32 milliards de tonnes de CO2 émises chaque année dans le monde. Les deux éléments de notre écosystème sont qui ont ce rôle sont :

Le sol stocke deux à trois fois plus de carbone que les végétaux. En France, entre 3 à 4 milliards de tonnes de carbone sont stockés tout juste sous nos pieds. La capacité de stockage du sol dépend de l’affectation qui lui a été donnée. Plus le sol se retrouve « artificialisé », plus sa capacité de stockage et réduite.

De fait, lorsqu’on change l’affectation d’un sol, le carbone peut-être stocké (dans le cas d’une végétalisation) ou libéré (dans le cadre d’une artificialisation).

Il est important de tenir compte de ces variations importantes du contenu carbone des territoires dans le cadre des Plans Climat Air Energie Territoire.

Les végétaux qui emprisonnent le CO2 et libèrent du dioxygène. Le devenir de ce carbone ainsi séquestré varie selon la fin de vie de la plante:
Si la plante est brulée ou laissée en décomposition naturelle, le carbone est relargué dans l’atmosphère.

Si c’est un arbre qui sert comme matière première, le carbone reste stocké le temps de la vie de l’objet qui l’utilise.

Nous avons notamment travaillé sur le rôle de l’arbre en ville dans un contexte de changement climatique pour la Région Hauts de France et l’ADEME.

Des méthodes de stockage non naturelles en cours de recherche

Depuis  plusieurs années, des scientifiques recherchent des solutions afin de capturer le carbone  de manière non naturelle :

  • En le « confisquant » à l’atmosphère par le biais d’une station de pompage et en l’injectant dans des réservoirs géologiques étanches comme des anciens  réservoirs de pétrole…
  • En l’injectant dans des fonds océaniques
  • En le séquestrant  biochimiquement dans des écosystèmes terrestres

Source : ORNL par LeJean Hardin et Jamie Payne.

Une démarche engagée au travers du PCAET

Le décret du 28 juin 2016, relatif au Plan Climat Air Energie Territoire (PCAET) impose une estimation de la séquestration nette de dioxyde de carbone et de ses possibilités de développement.

L’idée est pour chaque affectation donnée aux différents types de sol :

  • Sols artificialisés
  • Vignes
  • Vergers et cultures
  • Prairies
  • Forêts

Il s’agit donc de calculer à l’échelle d’un territoire , sa capacité de  capture du dioxyde de carbone notamment en prenant en compte les changements d’affectation des sols, les programmes de plantations, la valorisation énergétique et / ou matière du bois.

Cette étude, permet de valoriser les bénéfices potentiels comme l’utilisation additionnelle de biomasse.

E6 a ainsi développé un outil permettant d’évaluer la séquestration de carbone à l’échelle du territoire et ainsi de réussir sa prise en compte dans un Plan Climat Air Energie Territoire complet.